On a de l’or dans nos poubelles (DNA)
Posté par auplaisirdesyeux le 11 mars 2010
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Posté par auplaisirdesyeux le 11 mars 2010
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Posté par auplaisirdesyeux le 11 mars 2010
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Ci-dessous, fac-similé d’un article paru dans La Vie du 4 mars 2010 :
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Posté par auplaisirdesyeux le 10 mars 2010
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Posté par auplaisirdesyeux le 8 mars 2010
Des houblonnières du Kochersberg aux vergers du Sundgau, des vastes espaces céréaliers de la Hardt et du Ried aux coteaux couverts de vignobles, l’Alsace est riche de ses terroirs agricoles, qui ont dessiné au cours des siècles des paysages remarquables et constituent un patrimoine naturel, culturel et économique irremplaçable. Si la population paysanne a beaucoup diminué au cours des dernières décennies, l’agriculture contribue au Produit Régional Brut, et est très largement exportatrice. De plus, elle contribue à la vitalité de nombreuses autres branches de l’économie, de manière directe (machines agricoles, entreprises de transformation et de commerce agro-alimentaires) ou indirecte (tourisme, établissements mutualistes).
Mais l’Alsace a besoin d’une agriculture plus forte, plus dynamique, et surtout plus diversifiée et plus moderne au sens de sa totale prise en compte de nouvelles techniques plus durables.
Si toutes les cultures sont nécessaires, force est de constater que notre région, comme tant d’autres en France et en Europe, a trop privilégié le maïs. Il ne s’agit évidemment pas d’envisager un abandon de la culture céréalière, mais de privilégier la diversification de notre plaine. Tout le monde s’accordera à dire que nous voudrions revoir des vergers et des maraîchages. A cette diversification des paysages, il apparaît aujourd’hui essentiel d’être du côté de tous ces producteurs, laitiers, de fruits et légumes, qui n’arrivent pas à trouver d’écoute quand ils dénoncent à juste titre les marges excessives des distributeurs et des intermédiaires. Enfin, l’agriculture n’a pas vocation à demeurer durablement cette activité pointée du doigt comme trop impactante sur l’environnement, et notamment sur l’eau. Si ce dernier point est une réalité, loin de dénoncer une profession, nous voulons nous appuyer sur elle pour innover et développer des méthodes toujours moins agressives pour l’environnement.
Tous les trois ans, une « Conférence agricole régionale » sera organisée entre la Région, la Chambre régionale d’agriculture, les industries agro-alimentaires, les représentants du secteur du tourisme et les associations de protection de l’environnement.
- Soutien aux filières courtes, d’élevages, maraîchères et fruitières notamment. Pour cela, la Région proposera l’aide à la mise en place de « coop. nouvelle version » (allant du marché couvert aux épiceries gérées en coopératives de producteurs) : c’est-à-dire le financement de bâtiments et de personnels permettant aux producteurs locaux de vendre directement leurs productions aux consommateurs sans passer par les grandes centrales d’achat. La Région s’appuiera pour cela sur les expériences déjà menées à travers le territoire et recherchera des partenariats avec les communes et intercommunalités, mais aussi avec les structures économiques et professionnelles telles que certaines enseignes de grande distribution qui s’engageraient dans ces démarches de proximité.
- Les heures d’ouverture de ces lieux et leur emplacement stratégique devront permettre de répondre au mieux au besoin des consommateurs (axes passants, ouverture en début et fin de journée).
- En complément de cette mesure, la Région financera la création et la gestion d’un site internet des productions régionales. Ce site permettra à tout le monde de connaître l’emplacement exact de chaque producteur, l’existence des productions, et la possibilité, si le producteur le souhaite, de vendre en ligne.
- La Région subventionnera également l’installation de distributeurs automatiques de lait frais, de sorte que les producteurs de lait puissent vendre directement leurs productions sans intermédiaires et dégager un revenu d’au moins 50 centimes d’euros le litre.
- Création d’une instance de médiation et de recours (dotées de moyens en conseil juridique) à laquelle toute PME ou TPE pourra s’adresser en cas de litige avec une centrale d’achat.
- Dans le même esprit de soutien, la Région privilégiera, dans le cadre des marges offertes par le code des marchés publics, dans toutes les cantines de lycées, un approvisionnement auprès de producteurs régionaux. Cette mesure vise à offrir un débouché sûr aux producteurs locaux et à soutenir de ce fait le développement des exploitations aujourd’hui en nombre insuffisant dans la Région (ceci est notamment vrai dans la filière bio).
- La Région doit aussi soutenir les initiatives visant à donner un nouveau « souffle » à l’élevage traditionnel (notamment extensif, de race “Pie Rouge de l’Est” ou vosgienne, pour les bovins) et aux productions fruitières et maraîchères (la « mirabelle de Lorraine” bénéficie d’une IGP, où en sont la quetsche et la cerise d’Alsace ? Qu’en est-il du houblon ?).
- La Région soutiendra la recherche pour une chimie verte dans le domaine agricole (ceci pourra notamment être la mission du bio pôle de Colmar). Ce soutien se traduira par une aide aux équipes de chercheurs qui se lanceront dans cette piste (une convention permettra de partager les bénéfices des brevets déposés, notamment afin d’alléger et de maîtriser localement les coûts de commercialisation issus des brevets), aux entreprises qui développeront et commercialiseront les substances, aux exploitants qui feront le choix de ses nouveaux produits. Par chimie verte, on entend tout produit efficace pour remplacer les engrais, insecticides et herbicides mais qui sont inoffensifs pour les sols, l’eau et la faune non concernée par les traitements. Cette aide pourra s’étendre à toute recherche et commercialisation de technique mécanique rendant les mêmes services que la technique chimique.
- Une priorité immédiate : lutte contre le ver de la grappe par recours aux capsules de phéromones de synthèse inoffensives pour l’environnement en lieu et place des insecticides dans le vignoble alsacien.
- La Région mènera une politique volontariste pour obtenir que les schémas de cohérence territoriale puissent devenir contraignants afin de préserver de toute urbanisation les terres arables. Des prises de positions (avec les décisions financières consécutives) illustreront cette option.
- Dans une logique de diversification des paysages, d’amélioration de la qualité de l’eau des nappes et de la diversité biologique[1], la Région privilégiera toute opération foncière visant à développer sur des terres arables des cultures plus responsables en terme de développement durable que celle du maïs. Dans un partenariat avec la SAFER, la Région procèdera, via la création d’un établissement Public Foncier à l’échelle de toute l’Alsace, à des acquisitions dans le but de revendre des terres à des particuliers désireux de développer des cultures de vergers ou maraîchères.[2]
- Elle mènera également avec les agriculteurs (les organismes représentatifs, mais aussi les exploitants directement), et plus particulièrement les producteurs de maïs, une concertation afin d’arriver à un plan visant à la diminution des hectares consacrés au maïs. Le développement important des filières courtes devrait toutefois revaloriser le prix des productions fruitières, maraîchères et laitières, ainsi que le prix de la viande et des œufs. Le développement de ces cultures et élevages devrait progressivement modifier les paysages sans autre intervention publique. L’expérimentation d’une péréquation progressive, d’abord fixée à un niveau très faible mais renforcée chaque année, devrait conduire à redistribuer une part croissante des revenus agricoles des cultures les moins « durables » vers celles présentant le bilan environnemental le plus favorable. Cette péréquation s’opèrerait par un Fonds de Compensation pour une Agriculture Durable, dont les recettes équilibreraient les dépenses.
- La Région complètera les dispositifs européens en faveur de l’agriculture biologique afin d’aider au maintien des exploitations (les dispositifs nationaux aidant pour l’heure, uniquement, la reconversion)[3]
Le conseil régional soutiendra le retour de l’Alsace à une agriculture biologique de saison et de proximité. L’enjeu est très important : Il s’agit de notre santé et de la santé de nos enfants (cancers, leucémies, stérilités…). Cette politique agricole de la région Alsace sous entend une aide pour développer les AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture de proximité). Dès que les AMAP se seront localement implantées, les associations et les comités d’entreprise volontaires serviront de point de contact et de centralisation des achats entre les salariés ou bénévoles c’est-à-dire les consommateurs et les agriculteurs locaux. La Région veillera à ce que l’agriculture biologique de proximité s’impose progressivement dans les AMAP.
- La majorité des fruits des vergers alsaciens ne sont plus cueillis car économiquement non rentables puisque très mal payés. La Région Alsace contribuera à l’évolution de cette situation paradoxale. De plus en plus de vergers sont mal entretenus. La Région Alsace fera l’inventaire de l’état actuel de ces vergers puis étudiera les possibilités pour soutenir la remise en activité de ces vergers par de jeunes agriculteurs.
[1] Diversité biologique dont il apparaît de plus en plus qu’elle a des conséquences économiques positives dès lors qu’elle permet d’éviter un certain nombre d’intervention humaine contre des prédations sur les plantes (maladies, ravageurs…), pour améliorer la qualité des sols (terre plus riche, économie d’engrais), pour une meilleure gestion de l’eau (retenue des eaux, évitement des ruissellements et lessivage des sols).
[2] Cette idée répond au constat qu’il est aujourd’hui impossible à des particuliers (c’est-à-dire des non professionnels du monde agricole) d’acheter des terres pour y faire du verger ou des cultures maraîchères (que ce soit pour une production personnelle ou dans un but commercial visant à diversifier ses revenus).
[3] L’idée d’un soutien au maintien des exploitations réside dans le fait que les productions n’étant pas aidées, elles peuvent se trouver en difficulté sur un marché où les produits conventionnels sont, eux, aidés. L’Allemagne et l’Autriche ont mis en place des dispositifs d’aide au maintien).
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Posté par auplaisirdesyeux le 2 mars 2010
La Région a pris en 2009 la compétence sur la planification d’élimination des déchets dangereux, via le Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux (PREDD). Sa compétence en matière de gestion des déchets s’arrête là. Dans la perspective d’une fusion des départements qui, eux, définissent les schémas départementaux de gestion de déchets, et dans la mesure où la Région mène une action dans le domaine agricole et énergétique, nous mettrons en place un programme de développement des unités de méthanisation sur le territoire alsacien qui ont le triple intérêt de permettre un complément de revenu aux exploitations agricoles désireuses de diversifier leurs activités, de produire de l’énergie (le méthane, voire de l’électricité), et de donner un débouché écologique aux déchets végétaux et fermentescibles (issus des ménages, des déchetteries, des invendus de supermarchés, et des lisiers ou fumiers d’élevages).
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